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Retrouvez un bonus de cours dédié à la motricité libre au sein de votre CAP AEPE à distance ! Inclus dans votre formation, ce cours hors programme vous apportera de précieuses informations quant à ce concept clé du développement de l’enfant. Découvrez tout ce qu’il vous réserve et en quoi il peut vous aider pour votre carrière dans la petite enfance.
Au cœur de votre CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance, vous trouverez des bonus de cours. Ils ne sont pas au référentiel du diplôme. Cependant, ils peuvent grandement aider à développer votre culture professionnelle !
En tant que futur(e) professionnel(le) de la petite enfance, le concept de motricité est clé !
La motricité libre est une approche du développement moteur des enfants qui les encourage à explorer librement leurs capacités physiques sans intervention excessive des adultes. Initiée par la pédiatre hongroise Emmi Pikler, cette méthode préconise de laisser l’enfant évoluer à son propre rythme, sans le mettre dans des positions qu’il ne peut pas atteindre seul. Par exemple, un bébé n’est pas assis avant de savoir s’asseoir par lui-même.
La motricité libre favorise l’autonomie, la confiance en soi et le développement harmonieux des muscles et de la coordination. En permettant aux enfants de bouger librement, ils développent naturellement leurs compétences motrices et découvrent leurs propres limites et capacités. Cela nécessite un environnement sûr et adapté, où l’enfant peut explorer sans risque de blessure.
Zoom sur…
Se former à la motricité libre présente plusieurs intérêts pour les professionnels de la petite enfance :
La motricité libre offre de nombreux bienfaits pour le développement des enfants. Elle favorise l’autonomie en permettant aux enfants de découvrir leurs capacités et limites par eux-mêmes. Cette approche renforce la confiance en soi et l’estime de soi, car les enfants apprennent à réussir par leurs propres moyens.
Le développement moteur est optimisé, les enfants développant une meilleure coordination, équilibre et force musculaire. La motricité libre incite également la créativité et la curiosité, car les enfants explorent leur environnement de manière naturelle et spontanée. Sur le plan émotionnel, elle permet une gestion plus sereine des frustrations et des réussites. En respectant le rythme individuel de chaque enfant, la motricité libre contribue à une croissance harmonieuse, tant sur le plan physique que psychologique, en offrant un cadre sécurisant et bienveillant pour l’exploration et l’apprentissage.
Pendant cette période, en tant que professionnel de la petite enfance, il est essentiel pour l’adulte de mettre à la portée du bébé des petits jeux en tissus ou des hochets légers. Il est déconseillé d’utiliser des objets ou des jouets trop lourds, car même si le bébé parvient à les saisir, il pourrait se blesser s’ils tombent sur lui.
Les jeux doivent stimuler les sens du bébé : visuels, auditifs et tactiles, tout en étant adaptés à sa légèreté pour éviter tout danger. Cette approche sensorielle est particulièrement bénéfique pour le développement du tout-petit, l’aidant à explorer et à interagir avec son environnement de manière sûre et enrichissante.
Durant cette période, les objets proposés à l’enfant doivent être adaptés en taille et en poids. Il est recommandé de privilégier les jeux de coucou/caché et les activités de dedans/dehors pendant cette période de développement.
L’enfant a pleinement exploré le besoin de tout porter à la bouche et cette étape est désormais bien établie. Il met moins d’objets en bouche. Les jeux de coucou/caché et les activités dedans/dehors restent essentiels à cette phase de développement. La coordination entre les deux mains continue de se renforcer progressivement.
Continuez à proposer des jeux de coucou/caché ainsi que des activités dedans/dehors à votre enfant. Les supports pour ces activités peuvent être très diversifiés, incluant même des objets du quotidien, ce qui stimulera grandement l’intérêt de l’enfant pour ces jeux.
À cet âge, l’enfant peut utiliser des « outils » comme une cuillère pour manger ou un crayon pour dessiner. Il est capable de manipuler des objets de différentes tailles et poids. Il utilise ses deux mains de manière équivalente pour se développer symétriquement des deux côtés. Sa coordination entre les deux mains continue de s’améliorer.
C’est à ce stade que les professionnels peuvent varier les activités proposées pour aider l’enfant. Cela peut inclure des exercices pour renforcer la musculature de la main, comme la pâte à modeler pour malaxer. Ou encore des jeux visant à développer la précision, tels que les activités de transvasement comme verser de l’eau d’un récipient à un autre. Ces activités sont importantes pour soutenir le développement moteur fin de l’enfant et encourager sa coordination main-œil.
Pour finir, si vous souhaitez étoffer votre connaissance du monde de la petite enfance, vous pouvez suivre les bonus de cours du CAP AEPE. Création d’entreprise, langue des signes bébé, les temps de lecture… Vous trouverez de précieuses informations quant à votre futur domaine d’exercice ! Allez plus loin dans votre connaissance de la petite enfance avec YouSchool.
Pour pratiquer la motricité libre avec un bébé, il est essentiel de créer un environnement sûr et stimulant. Placez de simples objets sécurisés à sa portée, comme des hochets légers ou des jouets en tissu. Évitez les dispositifs comme les trotteurs ou les sièges de bébé qui limitent le mouvement naturel. Encouragez le bébé à explorer librement en lui offrant des périodes de jeu non structuré sur un espace au sol sécurisé. Restez attentif pour intervenir si nécessaire, mais laissez l’enfant prendre des initiatives et découvrir ses capacités motrices à son propre rythme. Favorisez également le temps de jeu à l’extérieur lorsque cela est possible pour une exploration plus variée.
Le principe de la motricité libre repose sur l’idée que les enfants devraient pouvoir explorer leur environnement et développer leurs compétences motrices de manière autonome. Cela implique de fournir un espace sécurisé et stimulant où l’enfant peut se déplacer librement sans être restreint par des dispositifs comme les trotteurs ou les sièges de bébé. L’approche incite les enfants à découvrir leurs habiletés physiques à leur propre rythme, en leur permettant de choisir quand et comment ils veulent bouger et explorer. Les adultes jouent un rôle de supervision et de soutien, prêts à intervenir si nécessaire pour assurer la sécurité, mais en privilégiant l’autonomie et l’initiative de l’enfant dans son développement moteur.
Les différents types de motricité sont généralement classés en deux catégories principales :
Ces deux types de motricité se développent progressivement chez les enfants à mesure qu’ils grandissent et acquièrent de nouvelles compétences motrices pour interagir avec leur environnement de manière efficace et autonome.
Pour favoriser la motricité libre chez les enfants, il est important de créer un environnement propice à l’exploration et au mouvement spontané. Voici quelques conseils :
En favorisant la motricité libre, les enfants peuvent développer leur autonomie, leur confiance en soi et leurs compétences motrices de manière naturelle et adaptée à leur rythme de développement.
Le but de la motricité est de permettre à une personne de contrôler et de coordonner ses mouvements corporels pour interagir efficacement avec son environnement. Cela inclut la capacité à se déplacer, à manipuler des objets, à effectuer des activités quotidiennes comme s’habiller et se nourrir, ainsi que des actions plus complexes telles que jouer à des jeux, pratiquer des sports ou même réaliser des tâches professionnelles. Le développement de la motricité aide également à renforcer les muscles et les articulations, à améliorer l’équilibre, la posture et la précision des mouvements, contribuant ainsi au bien-être physique et à l’autonomie tout au long de la vie.
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