Publié le 13 mai 2025
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« Moi, c’est Coraly, j’ai 27 ans et avant, j’étais fleuriste. J’étais seconde de ma responsable en tant que fleuriste. J’ai décidé de me reconvertir dans le milieu de l’esthétique puisque j’aime bien tout ce qui est beauté, prendre soin de moi, prendre soin des autres. Du coup, j’ai voulu passer l’examen pour vivre ça. »
« C’est venu un peu plus en vieillissant, j’ai commencé à prendre vraiment soin, faire des soins du visage, tout ça à partir de mes 19 ans à peu près. Du coup, j’ai toujours hésité entre fleuriste ou esthétique. Je me suis lancée en tant que fleuriste, mais c’est vite revenu et j’avais vite envie de reprendre le côté esthétique. »
« J’étais fleuriste en région parisienne et quand j’ai emménagé en Normandie, je n’arrivais pas à retrouver le rythme que je voulais, qu’il y avait en région parisienne. Du coup, c’était très compliqué pour moi de trouver un travail avec le même rythme intense, qu’il y avait à Paris. »
« J’ai longuement hésité. Je me suis dit que c’était peut-être le moment de me reconvertir et de passer mon examen d’esthétique. »
« Ce n’était pas spécialement voulu, mais j’ai travaillé en tant que masseuse dans un domaine et ils m’ont proposé de passer mon examen.
Ils m’ont fait une rupture conventionnelle. Je me suis inscrite pour mon examen à distance parce que les écoles qu’il y avait autour de chez moi, j’avais demandé à France Travail de m’aider à financer. Mais bien avant, il fallait faire des ateliers, des petites formations, des petits entretiens. Et j’étais un peu impatiente. Donc, je me suis dit pourquoi ne pas tenter à distance et j’avais vu des pubs sur YouSchool. Je m’étais pas mal renseignée et il y avait de bons retours, donc je me suis dit pourquoi pas ! »
« Les réponses rapides des profs, le côté qu’on est quand même bien encadré, la possibilité d’avoir le coach aussi, quand on a un petit coup de mou, ou quand ça ne va pas, et le suivi, parce que j’avais un bon suivi. On m’appelait pratiquement tous les mois pour savoir comment j’allais, si je m’en sortais et tout ça. »
« Smartphone, non. Mais vraiment plus ordinateur ou tablette. Le téléphone, je m’en servais que pour filmer, pour envoyer aux profs les vidéos de ce que je faisais. »
En effet, sur la plateforme d’apprentissage YouSchool, les apprenants font des réalisations apprises dans les cours, ils essayent les différentes techniques en se filmant. Ils postent ensuite les vidéos sur la plateforme.
« Oui alors, on me disait ce qui va, ce qui ne va pas. Et puis des fois, on valide l’exercice en disant par exemple, vous avez validé l’épilation des demi-jambes, vous pouvez passer à la suivante, etc. »
« Le matin, j’essayais de plutôt être sur les révisions. Sur la plateforme, il y a les cours. Après, à la fin des cours, je me faisais des petites fiches Bristol, des toutes petites fiches. En fait, je me faisais des synthèses du cours que je rangeais dans un classeur par thématique. Le matin, c’était plutôt ça. Et l’après-midi, j’avais mon modèle ou des fois mon compagnon qui me servait de modèle pour les entraînements. »
« Oui, au début, c’était compliqué quand même parce qu’on est à la maison. C’était un peu compliqué de trouver l’équilibre. Mais après, avec le temps et l’organisation, j’essayais de faire des plannings aussi en me laissant par exemple deux jours de repos et vraiment en faisant des plannings à la semaine pour me laisser du temps pour ma vie perso, mais aussi pour les études. »
« Aux permanences des profs, oui. Il y avait des défis aussi. J’en ai fait quelques un parce que c’était assez sympathique. Par exemple, on va avoir un défi, il faut se filmer, et on a un temps à respecter, par exemple deux semaines.
Par exemple, faire une épilation demi-jambes en respectant le temps, le nombre de bandes, etc. Du coup, il fallait publier la vidéo. Moi, personnellement, on sort un peu du cadre des cours, je trouvais que c’était quelque chose de plus sympa pour apprendre. On se partageait un peu tous nos vidéos, c’était assez sympathique.
Des fois, ça pouvait être aussi sur des thèmes parce que dans le CAP Esthétique, il y a aussi la pose de vernis semi-permanent sur le thème de la Saint-Valentin. »
« Moi, j’aimais bien oui. Et puis aussi pour communiquer avec les autres personnes qui passent aussi l’examen et qui font la formation. Il y a aussi des groupes sur la plateforme où on habite. Il y a aussi des groupes où on peut rejoindre et communiquer directement avec les filles. »
« Comme j’ai derrière moi, oui j’ai toute une pièce. Enfin, mi-institut, mais chez moi dans une pièce. J’ai la table et la partie onglerie avec la table, une petite lampe UV pour les ongles. »
« En fait, j’ai été embauchée dans un domaine où je pratiquais des massages. Après avoir discuté avec mon directeur, on a décidé de faire une rupture conventionnelle. J’ai continué mon contrat, jusqu’à la rupture conventionnelle, qui s’est arrêté le 1er août. Le 1er septembre, je commençais ma formation YouSchool à distance. »
« Non, c’était vraiment en région parisienne en 2019, mais j’ai arrêté mon poste de fleuriste en 2019. »
« Ça m’a coûté zéro parce que j’avais mon compte CPF, il y avait des sous dessus. Du coup, j’ai passé mon compte CPF pour faire la formation. Je n’ai rien payé de ma poche, rien du tout. »
« On s’inscrit, on a les dates, on est vraiment accompagné par YouSchool. Moi, en tout cas, je l’ai été de A à Z.
C’est sur Cyclades, tout est expliqué, ils envoient tout. C’est bien expliqué, c’est synthétisé, c’est très simple à comprendre. Il y a une date d’ouverture des inscriptions, on s’inscrit, on reçoit les convocations soit chez nous, soit sur notre espace Cyclades. Comme quand on passe un examen, il y a la date, le jour, l’heure, le lieu.
Je suis venue avec mes petites convocations, ma carte d’identité. Il faut préparer ses mallettes à l’avance. Et après, on est accompagné pour passer l’examen.
Il faut venir avec un modèle, que ce soit une femme, un homme. Par exemple, pour l’épilation, il y a une longueur de poil à respecter. Et en fonction de l’épreuve qu’on fait, il faut qu’elle soit maquillée ou non, qu’elle ait du vernis ou pas. Tout est expliqué dans les convocations.
C’est à nous de préparer le modèle, ce n’est pas le modèle qui se prépare. La seule chose qu’il peut faire, c’est faire des gommages bien avant et bien hydrater sa peau. Je l’ai fait le soir, la veille de l’examen. »
« Oui, j’ai fait un stage de deux semaines dans un institut. Ce n’est pas obligatoire, mais je le conseille parce qu’en vidéo et même après échange avec les professeurs, des fois, ils expliquent très bien, mais c’est vrai que le fait de le voir en vrai, c’est complètement différent. Franchement, je conseille de faire les stages, je n’ai pas du tout regretté. »
« Je n’étais pas du tout perdue. J’ai eu des corrections au niveau, par exemple, de l’épilation sans bande. Ma responsable de stage m’a corrigé sur le mouvement, mais sinon hormis ça, je ne me suis pas vraiment sentie perdue. C’est impressionnant parce qu’on se dit que là, ce sont de vrais clients, ce n’est pas la copine qui est là. Mais, non pas du tout, j’étais confiante. J’ai fait directement des épilations que ce soit sourcils ou jambes. »
« J’ai appliqué ce que j’ai appris avec YouSchool et ça s’est très bien passé. »
« Après, peut-être qu’ils vont apporter quelques corrections. C’est vrai que sur le mouvement, des fois sur les vidéos, les profs, selon la qualité aussi, peut-être qu’ils ne voient pas trop bien, ils nous expliquent. Et on refait, mais on n’y arrive pas.
Donc là, on m’a accompagnée, on m’a tenue la main pour me montrer le mouvement et ça m’a beaucoup aidé. On peut aussi revenir sur les cours, on peut revenir sur les vidéos, c’est vraiment top ! »
« Des petits plus, oui, je les ai imprimés et mis dans un classeur à part. Ça m’a apporté des petits plus. Il y en a certains qui ne m’ont pas trop servi, mais oui, ça apporte quand même des petits plus et c’est bien de les regarder.
Il y en a certains, il faut pratiquer par exemple pour le rehaussement de cil. Maintenant, je sais que je n’ai pas pratiqué, mais j’ai lu et j’ai bien regardé les vidéos, parce que c’est toujours bon de savoir. Ça m’a permis durant la formation de revenir dessus pour regarder. »
« Il y avait le rehaussement de cils, si je ne dis pas de bêtises, pose de cils, rehaussement de cils. J’avais nail art aussi de mémoire, avec la pose de vernis semi-permanent. Donc là, c’est de la prothésie ongulaire, c’est un bonus. »
« Alors, CV, lettre de motivation, pas plus que ça. Mais la partie création d’entreprise, oui, elle m’a énormément servi vu que je me suis mise à mon compte. »
« Après ma formation, je me suis mise à mon compte. Aujourd’hui, je me déplace au domicile des clients. Je propose toutes prestations, tout ce qui va être esthétique, tout ce qui va être épilation.
Je fais aussi du massage et soins du visage et des soins énergétiques. Dans le futur, j’aimerais bien rester comme ça, mais peut-être apprendre plus de chose sur l’esthétique, parce qu’il y a tellement de choses à apprendre, tellement de formations. Apprendre un peu plus pour ajouter des prestations au niveau de ma carte, pourquoi pas la pose de faux cils, rehaussement, etc. »
« J’aimerais bien. Je pense que tout le monde veut faire ça, mais pour le moment, je reste à domicile, le temps de faire ma clientèle. Et puis après, pourquoi pas, si je me le souhaite, si ça fonctionne, ouvrir un salon. »
« Je leur dirais de foncer. »
« YouSchool, quand même, ça reste une plateforme qu’on peut retrouver sur son téléphone, sur l’ordi, la tablette. Qu’on soit au travail, au chômage ou à la maison. Au chômage ou à la maison, c’est plus simple.
Je conseille de faire des plannings pour vraiment séparer la vie personnelle et professionnelle et laisser le temps pour chaque partie. Et pour les gens qui travaillent, je trouve que ça reste quand même accessible. Par exemple, le temps du midi, on prend le téléphone, on regarde une vidéo.
Le week-end, je ne sais pas, il y a des amis qui viennent manger à la maison. Tiens, je dois essayer une épilation des jambes, est-ce que ça te dit ? Je trouve que peu importe qu’on soit au travail, au chômage ou à la maison, pour moi, je trouve que c’est accessible.
Je conseille de foncer, d’y aller, de ne pas lâcher parce qu’il y a des fois, il y a des coups durs. Du coup, vu que c’est à domicile, c’est chez nous, à distance. Des fois, on va se dire, est-ce qu’on est plus capable que quelqu’un qui a appris en cours et tout ça ? Du coup, on a des coups de mou et c’est normal. Franchement, il ne faut pas lâcher. Ça fait partie de tout apprentissage d’ailleurs, des coups de mou. »
« Oui, parce que moi, sur la plateforme, quand j’avais un petit coup de mou, j’avais un problème personnel ou même j’étais malade, je mettais un message parce qu’en fait, sur la plateforme, ça fonctionne comme un réseau social.
On peut poster des choses, des vidéos de ce qu’on fait, des questions sur les cours, mais on peut aussi mettre un petit message. Par exemple, aujourd’hui, je ne vais pas très bien, je devais réviser, mais du coup, je ne révise pas. Ça m’est arrivé plein de fois de mettre des messages comme ça.
On a un gros boost parce qu’il y a les profs qui nous envoient un message. On est très accompagnés et même les autres personnes qui sont sur la plateforme vont venir commenter le statut en nous souhaitant du courage, en nous encadrant. Je trouve qu’il y a une grosse solidarité et du coup, ça booste vraiment. »
« Accompagnement parce que c’est vraiment la chose que j’attendais et que j’ai eue et que je ne m’attendais pas à avoir avec quelque chose à distance. Donc vraiment accompagnement, soutien et puis réussite parce que malgré que ce soit à distance, il y a quand même des bons taux de réussite et puis moi, j’ai réussi. Donc, je suis très satisfaite. »
Coraly décroche son CAP Esthétique en moins d’1 an, avec la mention assez bien et 13 de moyenne générale. Avec son parcours, elle nous démontre qu’une reconversion à distance réussie est tout à fait possible ! Grâce aux cours et à l’accompagnement de YouSchool, elle s’est formée depuis chez elle avant de développer son savoir-faire lors de stage en institut. Aujourd’hui, professionnelle indépendante de la beauté, nous souhaitons beaucoup de succès à Coraly pour la suite de sa carrière.
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